Triathlon et renforcement musculaire : Meilleurs alliés pour progresser ?

Triathlon et renforcement musculaire : Meilleurs alliés pour progresser ?

Trente minutes, c’est à peine 2% de votre journée, mais c’est tout ce qu’il faut pour un entraînement musculaire réussi pour les triathlètes. Selon l’entraîneur et kinésithérapeute Stephen Weinmann, propriétaire de la franchise irlandaise de fitness BikeRowSki, les triathlètes qui n’intègrent pas d’entraînement musculaire régulier dans leurs séances d’entraînement finissent par compromettre leur capacité à produire leur meilleure force musculaire.

 

Weinmann explique que la mise en œuvre d’un entraînement de force avec des poids faibles et des répétitions élevées garantit que le système musculo-squelettique d’un triathlète peut supporter les efforts cardiovasculaires réguliers nécessaires le jour de la course.

 

« Cela améliore la capacité du corps à soutenir des périodes de travail plus longues contre des niveaux de résistance juste au-dessus du seuil ou de la capacité musculaire actuelle [du triathlète] – et améliorera lentement mais sûrement la capacité à produire un peu plus de force, ce qui améliorera les chronos en compétition », explique-t-il.

 

« Tous les groupes musculaires sont sollicités pendant une course. Nous voulons créer un programme d’entraînement avec un expert du fitness afin qu’un triathlète améliore sa capacité à progresser en force », a-t-il ajouté.

 

Pourquoi l’entraînement musculaire est-il important pour les triathlètes ?

 

Indépendamment de la discipline et de l’objectif, chaque saison, le but est le même : s’améliorer. En gardant cet objectif à l’esprit, nous pouvons facilement comprendre pourquoi le travail de la force pour les triathlètes est une partie importante du plan d’entraînement :

 

  • La prévention des blessures : C’est la raison la plus souvent invoquée pour justifier l’exécution d’exercices de musculation. Une dose régulière d’exercices de musculation peut contribuer à augmenter la densité osseuse, à maintenir la masse musculaire et à protéger les articulations et ainsi éviter les blessures.
  • Amélioration de la condition physique : Si l’objectif est toujours de s’améliorer dans le sport spécifique sur lequel on se concentre, il ne faut pas non plus chercher à s’affaiblir en dehors de ce sport. Il est important d’être un triathlète, et pas seulement un cycliste, un coureur ou un nageur. Sentez-vous à votre meilleur niveau, peu importe ce que vous faites.
  • Augmentation de la puissance : l’entraînement en force, en particulier avec des poids, augmente les fibres musculaires à contraction lente. Les fibres musculaires à contraction lente ne produisent pas d’acide lactique à la même vitesse que les muscles à contraction rapide, ce qui vous permet de produire plus de puissance pendant plus longtemps. Un seuil de lactate élevé est synonyme de puissance accrue.
  • Amélioration de la forme et de la biomécanique : Les exercices de musculation sont parfaits pour corriger les déséquilibres de notre corps. Une meilleure posture et un meilleur alignement général du corps peuvent être obtenus grâce à un travail de force continu et cohérent.
  • Distribution égale de la puissance : Qu’il s’agisse du coup de pédale ou de la foulée en course à pied, le travail de musculation aide les athlètes à fournir une puissance plus homogène et plus régulière au sol ou aux pédales. L’efficacité s’en trouve améliorée, ce qui permet à l’athlète de mieux résister à la fatigue.

 

30 minutes de renforcement musculaire pour les triathlètes

 

Découvrez le programme de 30 minutes d’entraînement musculaire pour triathlètes de Weinmann. Ces exercices vous aideront à développer l’endurance musculaire dont vous avez besoin pour le triathlon. Reposez-vous 30 secondes entre chaque mouvement, reposez-vous deux minutes à la fin de la série et répétez quatre fois.

 

Tirage poitrine vertical à la poulie

Tirage poitrine vertical à la poulie

 

Placez-vous face à l’appareil et saisissez la barre à deux mains à bout de bras. En vous appuyant sur l’abdomen et en engageant les fessiers, appuyez sur la barre jusqu’à ce qu’elle arrive au niveau des hanches. Faites une pause d’une seconde et prenez trois secondes pour revenir lentement. Effectuez 12 répétitions.

 

Développé couché avec haltères en alternance

Développé couché avec haltères en alternance

 

Allongez-vous sur un banc, les bras complètement tendus avec des haltères. Abaissez un haltère pendant trois secondes jusqu’au niveau de la poitrine, en laissant l’autre bras tendu. Revenez à la position de départ pendant une seconde. Alternez des deux côtés avec 20 répétitions pour chaque haltère.

 

Tirage à un bras avec haltère en appui sur le banc

Tirage à un bras avec haltère en appui sur le banc

Placez les deux pieds sur le sol, penchez-vous et poussez vos hanches vers l’arrière, en plaçant une main d’appui sur le banc. Gardez la poitrine haute, le menton rentré et le dos plat avec une légère flexion des genoux. Saisissez un haltère, en gardant le coude près du côté, et ramenez l’haltère jusqu’à la cage thoracique. Effectuez 12 répétitions de chaque côté.

 

Fentes alternées avec haltères

Fentes alternées avec haltères

En tenant une paire d’haltères à vos côtés, faites un pas en avant pour faire une fente, en gardant le dos droit, les abdos engagés et le genou avant derrière les orteils. Laissez votre genou arrière toucher le sol, faites une pause, puis poussez vers l’avant jusqu’à ce que vous soyez debout. Alternez avec 24 répétitions pour chaque haltère.

 

Planche latérale

Planche latérale

Allongez-vous sur le côté, les jambes et les pieds superposés. Avec l’avant-bras à plat sur le sol, poussez-vous vers le haut en ligne droite – continuez à serrer vos fessiers et à rester gainé. Maintenez la position pendant 30 secondes de chaque côté.

 

Conseils pour l’entraînement musculaire des triathlètes

 

Faire du renforcement musculaire une priorité est la première étape pour les triathlètes. Ensuite, il s’agit d’affiner la façon dont celui-ci peut directement aider vos performances à l’entraînement et sur le parcours de la course. Voici quelques conseils supplémentaires à garder à l’esprit lorsque vous intégrez un programme de renforcement musculaire à votre plan d’entrainement en triathlon.

 

1. Votre entraînement de la force en intersaison et pendant la saison des compétitions sera légèrement différent

 

En plus des séances de renforcement musculaire avec des poids et nombre de répétitions définis comme celles décrites ci-dessus, pendant la saison des compétitions, donnez la priorité à la mobilité et à l’équilibre, et effectuez des mouvements multi articulaires et coordonnés. Comme le dit Kate Ligler, « rattraper son retard en matière d’entraînement musculaire est une démarche risquée en cours de saison ». Donc, si vous n’avez jamais fait de musculation et que vous êtes au milieu de la saison, restez simple et concentrez-vous sur les éléments de base décrits ic. Si vous souhaitez explorer de nouveaux types d’entraînement musculaire, comme soulever des charges lourdes, faites-le pendant l’intersaison. Puis, lorsque vous reprenez votre entraînement au cours de la nouvelle saison, intégrez-le à votre routine afin de ne pas avoir à repartir de zéro.

 

2. Tenez compte de votre calendrier de course

 

Bien qu’un entraînement musculaire régulier soit presque toujours une bonne idée, soyez prudent à l’approche des courses importantes. Tout comme vous réduisez le volume global d’entraînement, vous devez réduire les mouvements qui peuvent vous laisser avec des douleurs ou fatigué. Et comme pour l’entraînement d’endurance, vous ne perdrez pas tout de suite votre forme physique. Dans une étude, les coureurs qui ont interrompu leur entraînement musculaire en ont conservé les bénéfices pendant quatre semaines et sont devenus plus rapides.

 

3. Arrêtez de trouver des excuses

 

Il est très facile de trouver une raison pour ne pas faire de musculation. Ne vous persuadez pas que vous deviendrez trop musclé ou que cela aura un impact sur votre capacité à réaliser vos autres entraînements. De plus, on trouve toujours le temps de faire les choses si on s’en donne les moyens.

 

4. Connaitre les fondamentaux

 

En plus de vous assurer que vous utilisez la bonne posture pour tous les mouvements (c’est indispensable), avoir connaissance des fondamentaux pour créer un programme de musculation de qualité est essentiel

 

5. Toujours s’échauffer correctement

 

On ne se lance pas dans une séance sans s’être échauffé et il en va de même pour les haltères. En zappant l’échauffement, vous limitez l’efficacité de l’entraînement et vous risquez de vous blesser. 

 

En résumé : Triathlon et renforcement musculaire : incontournables pour progresser !

 

La séance de 30 minutes décrite ci-dessus est l’un des nombreux exercices de musculation que les triathlètes peuvent effectuer. Si vous êtes au milieu d’un gros bloc d’entraînement, attendez d’avoir dépassé votre objectif de course avant de vous lancer dans un bloc de renforcement musculaire.

 

L’armada lilloise au complet pour le Chtriman.. mais pas que !

Triathlon chtriman
Avant une petite pause bien méritée… on retrouve des membres Lille Tri encore une fois un peu partout en France :

Bravo à Tya, Nadège (5eme F et 2emeM1) et Franck Charles (27eme et 7emeM2), qui se sont élancés sur le triathlon de Troyes Dienville.

Tya Triathlon Troyes
Tya Triathlon Troyes

Bravo à Antoine et Albane sur le triathlon S de Gravelines (chtriman).

Antoine triathlon S Gravelines

ENFIN, bravo à nos chtriman and woman !! Arnaud, Guillaume, Franck, Olivier, Louis, Jeremy, Romain, Pierre, Olivier, Jean-Christophe, Gaetan, Camille sur le half. Héloise et Yann sur l’iron man, Thomas sur le duathlon, Emilie et Vicor sur le Swim Bike L.

C’est génial de voir autant de monde sur la course, j’espère que vous vous êtes éclatés.
Merci pour cette belle année. Les coachs et le bureau souhaitons vous dire que nous avons encore passé un année de dingue à vos côtés. Alors un IMMENSE MERCI, on aime ce qu’on donne au club parce que vous y êtes ! Alors on se retrouve à la rentrée et on vous prépare plein de belles choses alors requinquez-vous on veut de la banane sur les visages ?

Kézako un triathlète ?

Chaque mois je vous propose de découvrir 1 athlète du club afin de mieux connaitre cette drôle d’espèce de sportif .

Au final avec tous ces portraits on pourrait éditer un calendrier !!!

Joli mois de mai et son déconfinement qui sonne l’heure de sortir à nouveau les vélos et d’avaler les kilomètres non roulés pendant ses 2 mois

Aujourd’hui je vous propose de faire plus ample connaissance avec Anne Sophie, jeune diététicienne mais auparavant aide soignante et qui n’a pas hésité à retourner à l’hôpital pour reprendre du service dans une unité Covid.

Depuis quand pratique tu le triathlon ?

Depuis environ 2 ans et demi, dont 1an et demi au sein de Lille tri.

La première année quand j’ai voulu m’inscrire, il n’y avait plus de place. J’ai donc commencée à m’entrainer seule en attendant les prochaines inscriptions

Pourquoi le triathlon ?

Comme beaucoup de personnes habitant sur Lille, je pratiquais les traditionnelles sorties running à la citadelle. Mais je me lasse très vite lorsque je fais les mêmes choses et qu’il n’y a pas vraiment d’objectif, donc je courrais de moins en moins, surtout que je n’avais aucune copine sportive à motiver pour des sorties.

D’ailleurs depuis mon enfance je n’ai jamais été sportive pour un sou, au lycée je me cachais même derrière les préfabriqués pour gratter des tours de course ……

J’ai toujours été celle que l’on choisi en dernière pour les équipes.

Le triathlon m’a donc paru comme une évidence, pour varier les entrainements mais aussi pour le dépassement de soi et au ?nal prouver que j’étais capable de faire un sport que la majorité des personnes voit comme une discipline de haut niveau.

Je me rappelle d’ailleurs ce moment ou j’ai pris la décision d’intégrer Lille tri, j’étais à Marx Dormoy à faire mes longueurs dans une ligne publique, et j’ai repéré sur le bord du bassin une belle sirène blonde en maillot de bain du club ( Françoise ), je suis donc allée l’interpeler pour voir si malgré mon niveau de « non sportive » je pouvais intégrer le club.

Qu’est ce que le triathlon a changé dans ta vie ?

Enormément de choses.

Déjà je peux aujourd’hui me considérer comme sportive, et même une mordue de sport ( qui l’aurais cru il y a quelques années en arrière ) .

Mon budget dépenses personnelles ne tourne maintenant qu’autour du sport (matériel, tenue, inscriptions …. ) Je suis également plus patiente et rigoureuse, car cette discipline en demande énormément pour pouvoir évoluer.

J’ai en?n tout un groupe de copines sportives, certaines sont même plus que de simple connaissances de club. Lille tri m’a apporté une réelle famille au ?nal, tout les niveaux se côtoient, s’encouragent, s’entraident. Les entrainements sont toujours un réel plaisir, même si le club à eu beaucoup de changement cette année, je reste sereine et crois en la force de cette grande famille.

Tes objectifs plus ou moins long therme ?

Comme beaucoup de triathlètes, mon objectif à long terme serais un iron man, mais rien ne presse, j’avance par étape. Pour cette année ça sera des distances M avec notamment le chemin des dames ( si maintenu ) et le triathlon de Beauvais. Mais avec la crise sanitaire la saison 2020 parait fortement compromise.

Pas mal d’autre objectifs personnels également notamment en trail et en force athlétique.

Ton plus beau souvenir en tri ?

Mon tout premier triathlon, celui pour lequel je me suis entrainée seule avant d’intégrer Lille tri.

La triath’elle : un triathlon uniquement féminin et sans pénalités ou autre.

Je me suis inscrite sur le format S, je me rappelle encore qu’a ce moment beaucoup de personnes de mon entourage m’ont dit que j’étais folle, qu’un triathlon ça se préparait et qu’on ne pouvait pas faire cette discipline du jour au lendemain.

J’ai mis en place un carnet dans lequel je notais tous mes entrainements, cela m’a permis d’être régulière.

Le jour J, j’étais prête, un super soleil, une super ambiance.

Le départ est donné, c’est parti pour la natation, au début un peu de panique mais au ?nal tout ce passe bien, sorti d’eau, impossible de descendre la fermeture de ma combi ( erreur de débutante surement ), j’ai du demander à un bénévole de m’aider ….

Je pars sur la partie vélo, 4 boucles de 5km à faire, tout se passait super bien jusqu’à ce que je me trompe dans les tours et qu’au ?nal je parte sur une 5e boucle …. J’ai trouvé ça bizarre de me retrouver d’un coup, toute seul face à cette grande ligne droite … lol La partie course à pied, elle, s’est passée sans embûche .

J’ai adoré cette épreuve, même si j’y ai participé seule et avec 2/3 couac, cette course a marqué le début du commencement.

Maintenant plus d’un mois que nous sommes confinés et que ceux à qui les cours de bébés nageurs du jeudi midi manquent lèvent la main. Tous les jeudi il vous « torture » gentiment avec des exercices techniques toujours plus compliqués 😉 .

Aujourd’hui je vous invite donc à en savoir un peu plus sur Michel, coach des bébés nageurs, toujours souriant ( même le speaker de l’IM de Maastricht l’avait remarqué), 61 ans, inspecteur d’académie au sein de l’éducation nationale où je m’occupe de la formation continue. Il est au club de Lille Triathlon depuis 2 ans et demi.

Depuis quand pratiques tu le triathlon? Pourquoi le triathlon ? 

Je pratique le triathlon depuis 3 ans et demi, toujours avec bonheur et passion, et surtout motivé par l’envie de vivre le maximum d’expériences. 

A la base, je suis un nageur, sport que je pratique depuis l’âge de 6 ans. J’ai d’abord vécu une belle période de compétitions jusqu’à 25 ans au sein des dauphins de Chatellerault et du Stade Poitevin, très orientée demi-fond sur les 200, 400 et 800 NL. Les obligations professionnelles et familiales m’ont ensuite éloigné des compétitions. 20 ans après, j’ai enfin pu me replonger dans les compétitions master et reprendre des entraînements plus intensifs. Le bonheur est dans le chlore ! Toujours pas de triathlon, mais pas d’inquiétudes, j’y viens…

En 2014, arrivée dans le Nord et je rejoins le club de natation de Lomme, où je nage avec les triathlètes lommois (drôle de passion, comme si nager ne suffisait pas à être heureux !). Les copains triathlètes me font rêver le lundi en racontant leurs triathlons du week-end, Damien Bethencourt devient mon idôle, et finalement j’attrape le virus du triathlon. Après la théorie, on passe à la pratique avec les premières sorties vélo en suivant les copains triathlètes (dur…) puis les premières courses à pied (encore plus dur…). En conclusion, le triathlon pour moi c’est plutôt des rencontres qui font basculer un destin et une vie.

Qu’est ce que le triathlon a changé à ta vie ? 

Ma vie nouvelle de triathlète, c’est d’abord 20 kg en moins 🙂

Sinon, le triathlon, c’est plus de partages, d’amitiés et d’échanges dans ma vie. Contrairement à la natation où tu es le plus souvent seul face à toi même dans le bassin, les entraînements de triathlon sont des moments de partage extraordinaires. Les sorties bike constituent sur ce point des tranches de vie tellement géniales.

Attiré par les longues distances, il m’a fallu structurer ma vie pour pouvoir gérer à la fois le volume d’entraînement important ainsi que la répartition sur les 3 disciplines.

Enfin, le triathlon c’est le club de Lille Triathlon qui m’a accueilli et soutenu lors de mon transfert dans des conditions un peu difficiles, et surtout une belle bande de triathlètes géniaux qui ont changé ma vie. Merci à tous.

Tes objectifs plus ou moins long terme. 

Un objectif technique : continuer à progresser en course à pied. Il a fallu me construire complètement en partant de zéro, ce fut dur mais tellement gratifiant.

L’objectif compétition, c’est de réaliser mon prochain Ironman (ce sera le troisième de ma vie), celui de Copenhague, en moins de 12 heures. A priori, suite au coronavirus, rendez vous en août 2021 à la place d’août 2020.

Ton plus beau souvenir en tri. 

Deux souvenirs : mon premier tri format S en équipe à Villeneuve d’Ascq en 2017 et mon premier Ironman à Maastricht en 2018. Deux expériences que l’on n’oublie pas et qui te changent à jamais.

 

Arrives tu a te motiver toujours autant pour t entraîner avec le confinement et l’annulation des courses ? 

Mes courses sont programmées pour la saison 2021, les inscriptions au 70.3 des Sables d’Olonne et à l’Ironman de Copenhague étant automatiquement faites suite au report de ces compétitions. Du coup, cela permet de rester plutôt motivé.

Bien sur, l’approche n’est pas la même. Il n’y a pas l’urgence de monter en volume et en puissance dans un avenir proche. 

Par contre, il est plus dur de se motiver pour des séances longues virtuelles sur HT, il manque l’ambiance, les copains, l’extérieur. Le confinement n’est pas toujours facile à vivre dans la réalité de l’entraînement, sans parler du manque de piscine. 

 

 

Drôle de mois de mars avec le confinement qui ne nous permet plus de nous rencontrer pour nous entrainer, mais on garde le lien avec nos groupes Facebook et nos petits portraits mensuels ?.

Aujourd’hui place à Sixtine , 28 ans, orthophoniste, qui est est au club depuis 1 ans 1/2.

Pourquoi le triathlon ?

Je prenais des cours de natation quand j’étais jeune et j’ai fait beaucoup de cross au collège et lycée. Puis, je me suis mise au trail. J’ai enchaîné les petites blessures car je ne diversifais pas assez mes entraînements…Et malheureusement j’ai eu des bursites aux orteils en avril 2018 que j’ai traînées pendant plusieurs mois. Je me suis donc mise à faire du vélo et de la natation car je ne pouvais plus courir. J’y ai pris goût et je me suis inscrite au club de Lille triathlon. Les membres du club ont été accueillants et l’ambiance était conviviale donc cela a conforté mon choix.

Qu’est ce que le triathlon dans changé à ta vie ? 

Je me blesse beaucoup moins. J’ai beaucoup plus d’objectifs. Je prends soin de moi ( étirements, renfo, repos, alimentation, entraînements où on se surpasse, moins de soirées…). Je me sens mieux dans mon corps, je suis détendue et je l’écoute plus qu’avant. Mais le plus important est que le club m’a permis de me faire de vrais amis. L’ambiance est bonne et je passe de supers moments aux entraînements et aux activités proposées par le club. Les conseils, les échanges, les moments entre triathlètes et entraîneurs sont vraiment enrichissants.

Tes objectifs plus ou moins long terme ?

Je prépare le marathon de Paris, le triathlon du Chemin des dames et celui Deauville. Et cet été j’ai la chance partir en Islande pour une semaine de trail.

Ton plus beau souvenir en tri ?

J’ai adoré le triathlon du chemin des dames l’année dernière. J’ai passé 3 jours avec des amis incroyables. L’ambiance y était rassurante et détendue. C’était mon 1er tri et j’ai adoré!

Aujourd’hui focus sur un petit nouveau fraîchement arrivé au club de cette année Valentin, en dernière année d’internat de médecine générale.

Depuis quand pratiques-tu le triathlon ?  

Je pratique le triathlon depuis 2018, avec comme première course le 70.3 de Vichy. 

Pourquoi le triathlon ? 

Etant plus jeune, je pratiquais le rugby à un bon niveau. Avec les blessures, et surtout les études, j’ai du arrêter et j’ai poursuivi le sport avec la course à pied. Je me suis mis  en tête de débuter le triathlon après avoir vu un reportage sur le Norseman (« Intérieur Sport »).

Qu’est ce que le triathlon dans changé à ta vie ? 

Le triathlon a changé beaucoup de chose 🙂 C’est un espèce de cercle vertueux ; on progresse, on mange mieux, on fait un peu moins d’excès en soirée, on dort mieux et on progresse encore. Ca m’a donc permis d’améliorer mon hygiène de vie. Ca a également beaucoup bousculé mon emploi du temps 🙂 Je me lève plus tôt plusieurs fois par semaine pour nager, le week-end pour rouler etc. Enfin, le triathlon (et d’ailleurs le sport de manière générale) permet de rencontrer énormément de personnes, et de vivre de très belles expériences. Inscrit depuis seulement cette année à Lille, j’espère pouvoir m’impliquer dans la vie du club.

Tes objectifs à plus ou moins long terme ?

Mon objectif à long terme, dans les deux années à venir de l’idéal, est de boucler un premier IronMan, un rêve ! Mais le chemin reste encore long !

Ton plus beau souvenir en triathlon ? 

Et bien finalement je n’en ai que très peu. Je dirais que c’est l’arrivée de mon premier triathlon (le 70.3 de Vichy en 2018), avec beaucoup d’émotions 🙂 Je pense que le meilleur reste encore à venir 

 

 

 

 

Courtoisie oblige, Bénédicte sera le 1 er portrait de février. Au club depuis 3 ans, je vous propose d’en savoir un peu plus sur elle 😉

Pourquoi le triathlon ?

« Auparavant je pratiquais l athlétisme. Suite à des blessures répétitives, David m a conseillé le vélo discipline que j ai rapidement appréciée. J ai fait quelques run and bike dans la boue, la neige et le sable, avec un pote, épreuves très rigolotes. Nouveau defi:Lille Hardelot réalisé. Puis l idée de participer à un Triathlon émerge grâce à l engouement et l enthousiasme des triathletes de Lille. »

Tes expériences en triathlon ?

« Pour commencer à aborder le Triathlon, j ai alors débuté l apprentissage du crawl. Le 1er fut le Triathlon M d Etaples, le 2ème challenge fut Ironman 70.3 de Barcelona , qui m a permis d être sélectionnée au championnat du monde d Afrique du Sud. Ce fut des moments magiques,, surprenants d imprévus, de rencontres et d émotions. La 2ème année de Triathlon, je me suis focalisée sur les sorties club: Nature Man M, Chemin des Dames M, Tours Man L, superbe organisation et ambiance des membres du club. J ai participé ensuite à une 10 zaine de Brevet Cyclo. »

Ce que le triathlon à changé dans ta vie ?

« Le Triathlon m a permis de :

– continuer le sport (puisque j envisageais d’arrêter le sport: la CAP, compte tenu des blessures répétitives.

– découvrir de nouvelles disciplines sportives. – moins de blessures sportives, car les sollicitations musculaires sont variées.

– le Triathlon est vecteur d expériences, d imprévus, d émotions variées. ..

– le partage de : conseils, d entrainements, de compétitions… enrichissant et stimulant, des membres de Lille Triathlon. – déployer des compétences sportives »

Tes objectifs à plus ou moins long therme ?

« Cette année, c est le défi des Ironman 70.3 : Barcelona, Sables d Olonne et Marrakech. Le Triathlon offre d infinie expériences sportives . Merci Lille Triathlon d amener les sportifs à autant d expériences fantastiques »

 

 

Pour commencer , laissez moi vous présenter Rémi, 39 ans, anesthésiste réanimateur, et « ingénieur en marginal gains » ?

Pourquoi le triathlon ?

« Je suis passé au triathlon après quelques années (5 à peu près) de pratique de la course à pied où j’avais l’impression de plafonner et surtout je voulais apprendre des nouveaux trucs plutôt de me battre contre le chrono. J’avais comme premier but de savoir nager 1 km en crawl sans m’arrêter et c’était pas de la tarte en partant de zéro à 35 ans. De même en vélo, je n’avais jamais pratiqué le vélo de route et il m’a fallu un paquet d’heures de selle avant de me sentir plus à l’aise. Je suis très reconnaissant pour ça de l’accompagnement du Capitaine Didier et de ses lieutenants comme Pierre L et Guillaume D »

Depuis quand pratiques tu le triathlon ?

« J’ai commencé le triathlon vers 2014 je crois, je ne sais plus trop ! mais j’ai commencé avec l’Aquathlon de Lille. je voulais apprendre à nager et c’était fermé au public du fait de l’aquathlon. Pierre Laidebeur m’a taquiné comme il sait faire en m’encourageant à venir faire l’Aquathlon pour nager ce jour là ! Banco je me suis inscrit, je suis sorti avant dernier de l’eau après 1 km je crois, mais je suis beaucoup amusé !! »

Ce que le triathlon à changé dans ta vie ?

« Le triathlon a encore plus souligné à quel point le temps était précieux ! Il faut du temps pour s’entrainer. C’est pas tout de fantasmer sur le fait d’être finisher d’un Ironman (moteur fréquent en débutant) faut faire le métier comme on dit ! J’ai donc réduit mon temps de travail et mes revenus pour avoir plus de temps libre. D’un autre côté, c’est lors de la récupération que les adaptations physiologiques se mettent en place. J’ai vraiment pris conscience l’année dernière de l’importance du sommeil dans le sport et je fais beaucoup plus attention à lui. Avec quelques années de recul, je suis vraiment content de que ça m’a apporté. Par ailleurs, lorsque je lève le nez de mon nombril, le triathlon m’a fait rencontré beaucoup de gens passionnés et vraiment hors normes en comparaison avec la population générale. Je pense à des champions mais aussi à des sportifs discrets qui avancent tous les jours avec énergie. Difficile de tous les citer, ils se reconnaitront ! »

Tes objectifs à plus ou moins long therme ?

« Mes objectifs à long terme sont de continuer à apprendre, à remettre en question ce que j’aime aujourd’hui pour autrement demain et surtout surtout surtout avoir une pratique saine qui maintient mon intégrité physique et sociale. Je suis passé quelque fois par des phases qui peuvent s’apparenter à de la bigorexie et je ne veux pas de ça. »

Ton plus beau souvenir ?

« Les plus beaux souvenirs, difficile ! Plusieurs choses me viennent en tête : les sensations de plaisir lors du démarrage du vélo lors de mes premières compétitions, je trouvais ça fun de pédaler à bloc tout mouillé ! Je suis aussi quelqu’un d’émotif et j’ai beaucoup d’émotions lors des entrainements très durs où je finis au bout du rouleau, toujours une fierté après. Suite à des bonnes périodes d’entrainement, je me souviens aussi avoir eu beaucoup de plaisir à faire des entrainements simples où je me sentais fort, c’est grisant. Enfin, lors des dernières compétitions, y’a eu des connexions émotionnelles avec d’autres athlètes et je m’en souviens comme le moment fort de ces courses ! »

Aujourd’hui, intéressons nous à Amélie.

Amélie a 20 ans, elle est en licence 3, médias , culture et communication, au club depuis 2 ans

Depuis quand pratique tu le triathlon?
« Je pratique le triathlon depuis 2 ans à Lille. Auparavant, j’ai été au club de Rouen pendant 2 ans. »

Pourquoi le triathlon ?
« Avant le tri, j’ai pratiqué l’équitation pendant 10 ans mais j’ai eu envie de changer et de passer à autre chose.
Une amis du lycée m’a proposé d’essayer le triathlon, sport qu’elle pratiquait depuis très longtemps.
J’ai tout de suite aimé la diversité des entraînements et la bonne ambiance lors des entraînements à Rouen et à Lille »

Ce que le triathlon a changé dans ta vie ?
« Déjà il a fallu acheter du matériel donc ça a rempli mes placards et le garage.

Ensuite, ça me permet de penser à autre chose qu’à mes études et j’ai aussi pu rencontrer de nouvelles personnes qui partagent la même passion du sport. Je peux enfin parler sport avec du monde parce que personne ni dans mes amies ni dans ma famille n’est sportif ! »

Tes objectifs à plus ou moins long terme ?
« cette année, je me suis inscrite au tri S du Chemin des Dames mi-mai
Sinon, le raid de l’Icam (mi-mars) et le tri S de Jumièges (mi-jui, près de Rouen) font partis de mon programme. »

Ton plus beau souvenir en tri.
« 2 moments assez différents :
Le premier est le triathlon S du Chemin des Dames 2019 (première compétition avec le club de Lille). Je retiens
surtout les encouragements de toutes les personnes du club qui étaient présentes, qu’on se connaisse ou pas.

Le deuxième est plus général : voir que maintenant, j’arrive à suivre lors des entraînements vélo du club. En janvier 2019, j’avais vraiment un niveau faible et maintenant, grâce à la régularité des sorties, je suis plus à l’aise et c’est beaucoup plus agréable !! »

 

 

 

 

Week end chargé au Lille Triathlon

Tout a commencé le 11/05 avec le triathlon M du calaisis. Victoire de Damien, Matthieu 24e, Julien 45e, Clément 61e et Ludovic 99e sur 320 participants

Les jeunes ont enchainé le lendemain, course sélective pour les championnats de France de triathlon. Chez les minimes Louis en terminant 27e se qualifie donc pour les championnats de France , la saison continue bien pour lui après les championnats de France de Duathlon, Pablo se place 88e. Emma et Rachel se placent respectivement 35 et 50e. Bravo les filles. En catégorie cadet Jules termine 64e et Henry 96e

En même temps en Picardie avaient lieu les Championnats régionaux longue distance. 5 lille tri au départ dans une eau à moins de 13 degrés. Arnaud signe une très belle natation en sortant avec plus d’une minute d’avance sur les autres concurrents. Antoine devait prendre rapidement la tête à vélo pour ne plus la lâcher . Clément au terme d’une belle remontada à pied se hisse sur la 3e place du podium régional. Arnaud termine 29e, une autre Arnaud 55e et Fabrice 78e sur 371 partants.

Un peu plus au sud, sur l’ironman 70.3 Pays d’Aix, Héloise prend la 3 ème place de sa catégorie, s’assurant par la même sa qualification pour les championnats du monde ironman 70.3 à Nice cet été.

Un grand bravo à tous pour vos perfs de ce weekend . Le début de saison commence très bien !!!

saison 2019/2020

Le triathlon est un sport qui attire de plus en plus de monde . Cela est très valorisant pour nous de voir autant de personnes voulant rejoindre notre club . Malheureusement si nous voulons continuer à maintenir des bonnes conditions d accueil nous devons limiter le nombre de membres. Au cours de la session d’inscription de 13 septembre toutes les places libres ont été prises . 
Les prochaines dates pour les inscriptions sont maintenues mais uniquement pour les membres déjà présent la saison dernière
Merci de votre compréhension.

Annulation

Bonjour , en début de saison dernière nous avions envie d’organiser en plus de notre aquathlon un triathlon sous la forme d un relai mixte au mois de septembre. Malheureusement nous ne pourrons pas mener à bien ce beau projet pour cette année mais l’envie est toujours bien présente . On se retrouvera bien sûr pour l’aquathlon .

Bonne rentrée sportive à tous et toutes !

Saison 2019/2020

Tu souhaites rejoindre le club de LILLE TRIATHLON ? Tu es motivé et impatient ? Lis bien ce qu’il va suivre.

Les modalités d’inscriptions seront mises en ligne début juillet ( formulaires, certificats nécessaires etc…)

L’année dernière les places sont parties très rapidement. Soit donc réactif.

A très bientôt

TRUCS ET ASTUCES : l’entretien du vélo après la saison de tri

Vous vous demandez surement comment assurer l’entretien de votre monture  après la saison de compétitions et avant d’attaquer les sorties hivernales ? Quelques réponses ici de notre coach David.

  • Vérifier si vos pneus sont en bon état  :préférer des pneus toutes saison ou type pluie (voir secteur plus large « 25 » pour meilleur tenue de route ) que vos pneus de compétition qui sont souvent plus performants mais plus fragiles, des  petits cailloux, morceaux de verre etc  restent  dans  le pneu qui provoque une crevaison (galère à réparer quand il fait froid) Par temps de pluie baissez un peu la pression de vos pneus
  •  vérifier l’état des patins de frein et du bon positionnement sur la zone de freinage du flan de jante ,à nettoyer aussi et à dégraisser ! 
  • Vérifier l’état de vos câbles des freins et dérailleur  (toujours pour éviter les galères pendants les sortie froides )S’ ils s’effilochent changez les !
  •  La chaîne si elle n’ai pas à changer (symptômes: gros craquement quand vous appuyez et vous mettez en danseuse ,chaîne qui saute toute seule sur les pignons ) il faut la dégraisser tous les quinze jours et la régraisser (wd 40 ,huile au Téflon par exemple ), ne pas laisser un gros paquet de gras dans vos roulettes de dérailleurs signe que vous regraissez sans jamais nettoyer votre chaîne, à nettoyer avec une brosse à dent ! Après une sortie sous la pluie la chaîne est à regraisser systématiquement ! 

 

Voila, n’hésitez pas si vous avez des questions à la laisser en commentaires.  A bientôt sur le vélo !!!

Performance majuscule pour Antoine sur l’Ironman Italie !

1 er amateur et 1 er de sa catégorie en 8h34 sur l ironman d Italie…. quand on dit ça tout est dit !!! ?
Course superbement gérée , bravo Antoine tu nous encore fait vibrer mais essayer de laisser un peu de suspense la prochaine fois !! En route pour Hawaï 2019! ?

Week-end chargé pour le Lille-Triathlon: IM Italie et Bearman (Podium en cascade !)

Encore un week-end au cours duquel le club a brillé.
Ironman italy : Antoine 8h34, Fabrice 10h39 , Franck signe un magnifique 11h22 pour son 1 er ironman . Damien a malheureusement dû abandonner pour problème de santé.
Près de Perpignan, Geoffrey a participé au Bearman extrême , un ironman en autonomie complète avec 4700 de D+ à vélo et 1750 à pied ?. Il monte sur la 3 eme marche du podium en terminant cette course de folie en 13h03. Costaud !!